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j'aime et dormir

31 décembre 2005

Oui, je vous fus infidèle,Mais je revenais quand

   

Oui, je vous fus infidèle,
Mais je revenais quand même

                                            Barbara

      

Partie I

                  de un à sept

 

 

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31 décembre 2005

Quand je pense à vous.

 

Quand je pense, pense à vous,

vient le moyen d'être bien.

Je le sais pourtant toujours,

votrevie lointaine.

Quand j'y pense, pense à tout

et soudain, là, je m'étreinds.

Et je sais, silence, toujours,

que je n'ai rien à y faire.

Quand je pense à vous,

votre vie lointaine.

Au long de mes jambes coule... Quand je pense à vous.

Des baisers, des baisers, que je sens s'éloigner,

de moi, de quoi; vers d'autres lèvres.

Votre vie lointaine;

je sais bien, je la toucherai à peine; même loin, votre main, là aux creux de la mienne.

Quand je pense à vous, à tout

je sais, encore, je voudrai.

Sur mon ventre s'égoutte... Quand je pense à vous.

Vous baignez vos baisers... Mes lacs de pensées.

Une vie lointaine.

Je sais bien, je la toucherai à peine, mais il est de ces faims qui font mal et qui crèvent.

Au court de ma langue s'écoule... Quand je pense à vous.

Quand je pense, pense à vous.

 

 

31 décembre 2005

Jérédiah

 

Des plis: marques dans un lit.

Aussi, je suis.

18-24: un laps de temps,

où je sais, ce ne sont pas mes bras.

18, et 24, le moment;

où je sais qu'il ne viendra pas.

Des plis: qui s'aiguisent, ne se lissent.

Aussi, je n'envie,

mais je ressemble à un enfant

qui attend, et ne sais pas

qu'aux temps, personne ne viendra.

Comme il va mourrir de froid.

Des plis; des langues qui s'allient.

Aussi, j'essuie.

Jérédiah.

Ces lignes qui font qu'on oublit rien; de ça...

18-24: tous ces moments,

non, je n'attends pas, mais je sens

des lignes, longues, qui se dessinent. Sa...

Je ressemble à cet enfant,

(qui attend), qui a le temps.

Ces lignes, plis qui se confondent aux miens, hélas...

Jérédiah.

Je sais vos mouvements, mais n'attends,

et je ne te demande pas.

Oui, je comprends; je comprends.

J'aime et dormir, Jérédiah,

avec toi.

 

 

31 décembre 2005

Plus tard

 

Plus tard,

qui se rappelle

d'une main posée,

d'un visage caché

Plus tard

qui se rappelle

Il n'y a pas à aimer.

Plus tard

que vaut la peine

d'être repensé

Plus tard

qui se rappelle

si j'ai aimé...

Plus tard

sait bien 'L'après'

du, je crois, 'trop aimé',

quand personne à aimer.

Plus tard

qui se rappelle

de Tu allongé

Plus tard

si se réfrène...

Mais il pleuvait, et

j'y pense un peu, et

que Plus tard

me rappelle

de mieux...

 

 

31 décembre 2005

Eau de Pute

 

Tu sais

j'étais un peu tout seul.

J'aurai, je crois, su mentir,

et dire, et rire.

Je me suis ruiné

à compter mes baisers.

J'aurai mieux fait d'aimer.

Tu sais

je riais bien pourtant seul.

J'avais pensé l'ennuit, le pire,

sêcher ou rire.

Je me suis ruiné,

à ne plus savoir compter

j'ai cru parfois aimer.

Je sais,

j'étais pas vraiment seul,

je n'ai pas menti, sans dire...

Enfin tu sais.

Je me suis ruiné,

parfumé Eau de Pute,

j'aurai dû me faire payer.

 

 

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31 décembre 2005

Quoi

   

Dans le froid, il part, il part

et sa bouche lui fait bizarre.

Quoi.

Là sur la Seine une volée

d'oiseaux, l'un d'eux s'est détourné

il va ou peut-être continuer,

ou espérer, espérer.

Dans les bras, il va, il va

et sa bouche est automate.

Quoi.

Son chemin s'est bien détourné,

il va voguer... Les retrouver.

Et il le sait: il aime aimer,

et s'égarer et retourner.

Sur son sexe, la langue posée,

le pouce à sa bouche à baiser;

ses sons, pensées murmurées.

Ses baisers, les baisers me ramènent.

Dans le froid, il part, il part

et sa bouche... Jérédiah.

Quoi.

 

 

31 décembre 2005

Rien n'a quitté quand on sait

 

Demander un pardon

est inutile quand on sait

que ça ne reviendra pas

pourtant rien n'a quitté

ni changé; mais

demander un pardon

inutile, se pourrait, on sait.

Quand ça ne reviendra pas;

faut-il alors se demander?

Continuer est... On sait. Mais

venir, venir, ô comme il bat, un coeur.

Quand on trouve qu'il fait froid,

quand on se donne le froid,

pour les même autres bras.

Pourtant rien n'a changé,

ne sont que quand il sont là,

pour alors, on sait

venir, venir, ô comme il bat; douleur

quand ça ne reviendra pas.

Pourtant, rien n'a quitté

quand on sait.

 

 

31 décembre 2005

Partie II de huit à quatorze

            

Partie II

                  de huit à quatorze

 

 

31 décembre 2005

Les Jardins.

 

Les jardins, Jérédiah, imagine les comme tu les aimes.

Quand on a vu les falaises, vouloir tomber, savoir la mer.

Mais

quand on a vu les falaises, on marche en arrière, les enterre.

Je ne sais pas dire quand il fqaut dire... Quand il n'y a pas à le faire...

Pour un sourire, pour un soupir, d'air, de fumée, d'une journée fraîche.

Et tu devais partir.

J'ai fermé

les yeux

même si au départ,

des larmes,

mais j'ai laissé

les yeux

fermés.

 

 

31 décembre 2005

Où tu es.

 

D'allez en retours

mon corps est assez résistant.

D'allez en retours

on a le temps.

Mon corps est assez résistant

pour pouvoir t'y poser.

Ta peau douce à mon corps entend

que je suis encore éveillé.

Je ne sais plus où tu es,

à la gorge ou dans le dos.

D'allez en retours

je m'en fous comme tu t'y prends.

D'allez en retours

tu es absent.

Où tu es.

Je m'en fous comme tu t'y prends

quand lui aussi est éveillé.

Je pense à tout, encore, et lent,

surtout à rien. Comme les journées...

Je ne sais pas où tu es,

à la gorge ou dans le dos.

 

 

31 décembre 2005

A Jérédiah

 

je en silence

dix onze douze

des jours

(et partial)

sont donnés

sans insistance

donnés pour

que colle aux mains

aux ventres rien

d'une dépendance

dix onze douze

et lourds

des mois

attendre et

rien

silence toujours

qui colle aux mains

et sent trop rien

mais comme je pense

dix onze douze

aux jours

les mois

les années

sont si présentes

qu'elles étouffent tout

se collent aux mains

pourtant que rien

je en silence

 

 

31 décembre 2005

Les Jardins II

       

     Ce qu'il faut: oublier; non pas ce qui a été, mais ce qu'on voudrait savoir, d'avant. Alors on peut regarder, sans traquer ou se sentir être pris. il s'agit de regards, plus que voir, moins qu'observer; selon moi.

     Dans les jardins, ou ailleurs, je ne vois plus, mais je te regarde, un peu. Je sais qui tu es, je m'en fous qui tu as été, quelqu'un de très ressemblant à aujourd'hui je pense. Il reste demain oui, demain et plus tard, je ne sais pas comment ce sera. Dans ces jardins c'est difficile de voir plus loin que les grilles de toutes façons. Biensûr j'y pense, mais pas trop.

     Maintenant c'est combien de temps? Beaucoup ou peu, je te laisse voir, on peut sortir d'ici.

Grimper des sommets, pour ariver "là haut" et redescendre

Mais

quand on a subit un sommet, on les enterre tous et boit un verre.

     On peut aller chez toi, j'en ai pas très envie, ou chez moi, c'est un peu loin, s'asseoir là-bas, plus près de l'eau. Tu me regardes, comme si tu te demandais ce que je fais là, avec un mec comme toi, ici et aujourd'hui. Je suis bien. Un mec comme toi...

     Tu me dis:

           -On connait bien ici, bien trop.

           -Oui.

On y est venu, comme chaque fois. Entre il y a eut du temps pour toi, du temps pour moi. La dernière fois il faisait froid, c'était Hier; Aujourd'hui le soleil est haut, il fait chaud. Entre Hier et Aujourd'hui : quatre mois, qui ne comptent pas. Evidement on sait ce qu'on a fait l'un et l'autre; j'ai fais des trucs bien, mieux peut-être même que quand je suis avec toi. Differents. Et toi, je m'en fous et tu sais que je mens si je te dis ça, mais j'oubli d'y penser, et tant mieux.

           -On rejoint des gars de sa promo ce soir.

J'écoute à peine ce que tu dis. Tu es beau. Mais

           -Il arrive à vingt heures, on va passer la soirée tout les deux.

J'ai envie d'être avec lui.

     J'aimerai bien passer un long moment avec toi, plusieurs jours, longtemps, et ailleurs que ces jardins, où j'aurai peut être envie de t'embrasser, je ne veux pas partir en vacances à la mer, à la montagne, non ; je ne sais pas ce que tu ferais, tu serais là, je serais bien; tu aurais envie d'être là, sinon je n'irai pas bien; ne pas rester là où l'on a déjà vu, séparément aussi; oublier; que reste-t-il?

     Je sais, mais.

 

 

31 décembre 2005

C'est fini / je mens.

 

Soldat, ton armée t'a oublié.

Seul, tu marches dans les quartiers

de Paris.

Quand tout est grand, tout se fend,

s'offre alors "Pouvoir choisir"

pour un temps, quel temps?

Quand tout est déjà reparti.

Mon soldat délaissé, protégé,

dans la foule, tant de vide, tes pieds

"C'est fini?"

Je n' sais pas soldat si c'était grand.

J'aurai voulu pouvoir te le dire.

Je n' sais pas, je marche depuis longtemps.

Quelle fin? C'est à toi de la dire.

 

 

31 décembre 2005

Et décembre

 

Comme tout va sans fin

quand on ne sait ce qu'il peut être,

quand on n'a pas gouté à celles...

Et décembre se termine,

je crois toujours attendre

novembre.

Comme tout n'est que rien.

L'hiver est là, je vais bien

de sourires à tous ces pères

qui me savent, tout, si bien.

Sous ce qui parraît

une odeur d'éther

à du mal à m'endormir.

Sur les lèvres, un autre goût, amer, qui, sur le visage s'étale.

Comme Tout envie ce Rien

qui manque, je ne comprends pas bien.

Comme Tout se perd.

Comme Rien est loin.

Sous ce qui ressemble peutêtre

cette odeur d'éther

glisse à l'infini.

Je sais, la toucher à peine ; mais je ne veux pas que passer par là.

Sur les joues qui s'échappaient pour être

un dernier aux coins de celles,

les lèvres; que dire...

Et décembre se termine,

comment s'acheve, se mine,

novembre.

 

 

22 novembre 2005

pr_

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