Oui, je vous fus infidèle,Mais je revenais quand
Oui, je vous fus infidèle,
Mais je revenais quand même
Barbara
Partie I
de un à sept
Oui, je vous fus infidèle,
Mais je revenais quand même
Barbara
Partie I
de un à sept
Quand je pense, pense à vous,
vient le moyen d'être bien.
Je le sais pourtant toujours,
votrevie lointaine.
Quand j'y pense, pense à tout
et soudain, là, je m'étreinds.
Et je sais, silence, toujours,
que je n'ai rien à y faire.
Quand je pense à vous,
votre vie lointaine.
Au long de mes jambes coule... Quand je pense à vous.
Des baisers, des baisers, que je sens s'éloigner,
de moi, de quoi; vers d'autres lèvres.
Votre vie lointaine;
je sais bien, je la toucherai à peine; même loin, votre main, là aux creux de la mienne.
Quand je pense à vous, à tout
je sais, encore, je voudrai.
Sur mon ventre s'égoutte... Quand je pense à vous.
Vous baignez vos baisers... Mes lacs de pensées.
Une vie lointaine.
Je sais bien, je la toucherai à peine, mais il est de ces faims qui font mal et qui crèvent.
Au court de ma langue s'écoule... Quand je pense à vous.
Quand je pense, pense à vous.
Des plis: marques dans un lit. Aussi, je suis. 18-24: un laps de temps, où je sais, ce ne sont pas mes bras. 18, et 24, le moment; où je sais qu'il ne viendra pas. Des plis: qui s'aiguisent, ne se lissent. Aussi, je n'envie, mais je ressemble à un enfant qui attend, et ne sais pas qu'aux temps, personne ne viendra. Comme il va mourrir de froid. Des plis; des langues qui s'allient. Aussi, j'essuie. Jérédiah. Ces lignes qui font qu'on oublit rien; de ça... 18-24: tous ces moments, non, je n'attends pas, mais je sens des lignes, longues, qui se dessinent. Sa... Je ressemble à cet enfant, (qui attend), qui a le temps. Ces lignes, plis qui se confondent aux miens, hélas... Jérédiah. Je sais vos mouvements, mais n'attends, et je ne te demande pas. Oui, je comprends; je comprends. J'aime et dormir, Jérédiah, avec toi.
Plus tard,
qui se rappelle
d'une main posée,
d'un visage caché
Plus tard
qui se rappelle
Il n'y a pas à aimer.
Plus tard
que vaut la peine
d'être repensé
Plus tard
qui se rappelle
si j'ai aimé...
Plus tard
sait bien 'L'après'
du, je crois, 'trop aimé',
quand personne à aimer.
Plus tard
qui se rappelle
de Tu allongé
Plus tard
si se réfrène...
Mais il pleuvait, et
j'y pense un peu, et
que Plus tard
me rappelle
de mieux...
Tu sais
j'étais un peu tout seul.
J'aurai, je crois, su mentir,
et dire, et rire.
Je me suis ruiné
à compter mes baisers.
J'aurai mieux fait d'aimer.
Tu sais
je riais bien pourtant seul.
J'avais pensé l'ennuit, le pire,
sêcher ou rire.
Je me suis ruiné,
à ne plus savoir compter
j'ai cru parfois aimer.
Je sais,
j'étais pas vraiment seul,
je n'ai pas menti, sans dire...
Enfin tu sais.
Je me suis ruiné,
parfumé Eau de Pute,
j'aurai dû me faire payer.
Dans le froid, il part, il part
et sa bouche lui fait bizarre.
Quoi.
Là sur la Seine une volée
d'oiseaux, l'un d'eux s'est détourné
il va ou peut-être continuer,
ou espérer, espérer.
Dans les bras, il va, il va
et sa bouche est automate.
Quoi.
Son chemin s'est bien détourné,
il va voguer... Les retrouver.
Et il le sait: il aime aimer,
et s'égarer et retourner.
Sur son sexe, la langue posée,
le pouce à sa bouche à baiser;
ses sons, pensées murmurées.
Ses baisers, les baisers me ramènent.
Dans le froid, il part, il part
et sa bouche... Jérédiah.
Quoi.
Demander un pardon
est inutile quand on sait
que ça ne reviendra pas
pourtant rien n'a quitté
ni changé; mais
demander un pardon
inutile, se pourrait, on sait.
Quand ça ne reviendra pas;
faut-il alors se demander?
Continuer est... On sait. Mais
venir, venir, ô comme il bat, un coeur.
Quand on trouve qu'il fait froid,
quand on se donne le froid,
pour les même autres bras.
Pourtant rien n'a changé,
ne sont que quand il sont là,
pour alors, on sait
venir, venir, ô comme il bat; douleur
quand ça ne reviendra pas.
Pourtant, rien n'a quitté
quand on sait.
Les jardins, Jérédiah, imagine les comme tu les aimes.
Quand on a vu les falaises, vouloir tomber, savoir la mer.
Mais
quand on a vu les falaises, on marche en arrière, les enterre.
Je ne sais pas dire quand il fqaut dire... Quand il n'y a pas à le faire...
Pour un sourire, pour un soupir, d'air, de fumée, d'une journée fraîche.
Et tu devais partir.
J'ai fermé
les yeux
même si au départ,
des larmes,
mais j'ai laissé
les yeux
fermés.
D'allez en retours
mon corps est assez résistant.
D'allez en retours
on a le temps.
Mon corps est assez résistant
pour pouvoir t'y poser.
Ta peau douce à mon corps entend
que je suis encore éveillé.
Je ne sais plus où tu es,
à la gorge ou dans le dos.
D'allez en retours
je m'en fous comme tu t'y prends.
D'allez en retours
tu es absent.
Où tu es.
Je m'en fous comme tu t'y prends
quand lui aussi est éveillé.
Je pense à tout, encore, et lent,
surtout à rien. Comme les journées...
Je ne sais pas où tu es,
à la gorge ou dans le dos.
je en silence
dix onze douze
des jours
(et partial)
sont donnés
sans insistance
donnés pour
que colle aux mains
aux ventres rien
d'une dépendance
dix onze douze
et lourds
des mois
attendre et
rien
silence toujours
qui colle aux mains
et sent trop rien
mais comme je pense
dix onze douze
aux jours
les mois
les années
sont si présentes
qu'elles étouffent tout
se collent aux mains
pourtant que rien
je en silence
Ce qu'il faut: oublier; non pas ce qui a été, mais ce qu'on voudrait savoir, d'avant. Alors on peut regarder, sans traquer ou se sentir être pris. il s'agit de regards, plus que voir, moins qu'observer; selon moi.
Dans les jardins, ou ailleurs, je ne vois plus, mais je te regarde, un peu. Je sais qui tu es, je m'en fous qui tu as été, quelqu'un de très ressemblant à aujourd'hui je pense. Il reste demain oui, demain et plus tard, je ne sais pas comment ce sera. Dans ces jardins c'est difficile de voir plus loin que les grilles de toutes façons. Biensûr j'y pense, mais pas trop.
Maintenant c'est combien de temps? Beaucoup ou peu, je te laisse voir, on peut sortir d'ici.
Grimper des sommets, pour ariver "là haut" et redescendre
Mais
quand on a subit un sommet, on les enterre tous et boit un verre.
On peut aller chez toi, j'en ai pas très envie, ou chez moi, c'est un peu loin, s'asseoir là-bas, plus près de l'eau. Tu me regardes, comme si tu te demandais ce que je fais là, avec un mec comme toi, ici et aujourd'hui. Je suis bien. Un mec comme toi...
Tu me dis:
-On connait bien ici, bien trop.
-Oui.
On y est venu, comme chaque fois. Entre il y a eut du temps pour toi, du temps pour moi. La dernière fois il faisait froid, c'était Hier; Aujourd'hui le soleil est haut, il fait chaud. Entre Hier et Aujourd'hui : quatre mois, qui ne comptent pas. Evidement on sait ce qu'on a fait l'un et l'autre; j'ai fais des trucs bien, mieux peut-être même que quand je suis avec toi. Differents. Et toi, je m'en fous et tu sais que je mens si je te dis ça, mais j'oubli d'y penser, et tant mieux.
-On rejoint des gars de sa promo ce soir.
J'écoute à peine ce que tu dis. Tu es beau. Mais
-Il arrive à vingt heures, on va passer la soirée tout les deux.
J'ai envie d'être avec lui.
J'aimerai bien passer un long moment avec toi, plusieurs jours, longtemps, et ailleurs que ces jardins, où j'aurai peut être envie de t'embrasser, je ne veux pas partir en vacances à la mer, à la montagne, non ; je ne sais pas ce que tu ferais, tu serais là, je serais bien; tu aurais envie d'être là, sinon je n'irai pas bien; ne pas rester là où l'on a déjà vu, séparément aussi; oublier; que reste-t-il?
Je sais, mais.
Soldat, ton armée t'a oublié.
Seul, tu marches dans les quartiers
de Paris.
Quand tout est grand, tout se fend,
s'offre alors "Pouvoir choisir"
pour un temps, quel temps?
Quand tout est déjà reparti.
Mon soldat délaissé, protégé,
dans la foule, tant de vide, tes pieds
"C'est fini?"
Je n' sais pas soldat si c'était grand.
J'aurai voulu pouvoir te le dire.
Je n' sais pas, je marche depuis longtemps.
Quelle fin? C'est à toi de la dire.
Comme tout va sans fin
quand on ne sait ce qu'il peut être,
quand on n'a pas gouté à celles...
Et décembre se termine,
je crois toujours attendre
novembre.
Comme tout n'est que rien.
L'hiver est là, je vais bien
de sourires à tous ces pères
qui me savent, tout, si bien.
Sous ce qui parraît
une odeur d'éther
à du mal à m'endormir.
Sur les lèvres, un autre goût, amer, qui, sur le visage s'étale.
Comme Tout envie ce Rien
qui manque, je ne comprends pas bien.
Comme Tout se perd.
Comme Rien est loin.
Sous ce qui ressemble peutêtre
cette odeur d'éther
glisse à l'infini.
Je sais, la toucher à peine ; mais je ne veux pas que passer par là.
Sur les joues qui s'échappaient pour être
un dernier aux coins de celles,
les lèvres; que dire...
Et décembre se termine,
comment s'acheve, se mine,
novembre.