Quand je pense à vous.
Quand je pense, pense à vous,
vient le moyen d'être bien.
Je le sais pourtant toujours,
votrevie lointaine.
Quand j'y pense, pense à tout
et soudain, là, je m'étreinds.
Et je sais, silence, toujours,
que je n'ai rien à y faire.
Quand je pense à vous,
votre vie lointaine.
Au long de mes jambes coule... Quand je pense à vous.
Des baisers, des baisers, que je sens s'éloigner,
de moi, de quoi; vers d'autres lèvres.
Votre vie lointaine;
je sais bien, je la toucherai à peine; même loin, votre main, là aux creux de la mienne.
Quand je pense à vous, à tout
je sais, encore, je voudrai.
Sur mon ventre s'égoutte... Quand je pense à vous.
Vous baignez vos baisers... Mes lacs de pensées.
Une vie lointaine.
Je sais bien, je la toucherai à peine, mais il est de ces faims qui font mal et qui crèvent.
Au court de ma langue s'écoule... Quand je pense à vous.
Quand je pense, pense à vous.